A présent que vous avez un site de qualité que cela soit sur le fond comme sur la forme, il est temps de passer à la dernière étape qui est certainement la plus importante : intégrer le réseau. En effet les algorithmes de Google prennent aussi en compte les liens que vous avez tissés entre votre site et le reste du web. Se faire citer par d’autres sites internet (être backlinké) est ainsi très bénéfique, et cela de manière double: d’une part en augmentant votre positionnement sur Google mais aussi en apportant une potentielle source de trafic via le lien. Le netlinking est donc très valorisant mais c’est certainement la partie la plus complexe et celle qui prend le plus de temps, il faut donc faire preuve de patience et ne pas se décourager.
La réponse est simple : Non ! Si tous les liens avaient la même valeur, optimiser son référencement ne serait qu’une guerre de spam. C’est d’ailleurs ce qui a été le cas un certain temps mais désormais Google arrive à détecter les sites qui augmentent artificiellement leur position grâce à cette technique, et les sanctionne. Ces “fermes à liens” ne sont donc plus une solution durable pour être bien référencé. Comme pour beaucoup de domaines, il faut préférer la qualité des liens plutôt que leurs nombres. La qualité d’un lien dépend de nombreux facteurs mais les plus important sont les suivants:
Les sites gouvernementaux (.gouv pour la France) sont les plus fiables pour Google mais de nombreux sites ont aussi une grande légitimité aux yeux de Google, notamment ceux ayant une grande notoriété. En claire préférez quelques liens les liens provenant de lemonde.fr ou mediapart.fr plutôt que des tonnes de liens provenant de site comme easycashmoney.com.
Si vous voulez par exemple faire la promotion de votre club de protection des escargots de Bourgogne, éviter de contacter l’ensemble des sites qui parle d’imprimante 3D ou de datamining. D’une part car cela n’intéressera pas l’audience de celui-ci (et donc très peu de retombées directes) mais aussi, parce que ces thématiques n’ayant aucun rapport entre elles, l’algorithme de Google peut vous sanctionner en pensant que vous pratiquer des achats de liens à tout va (pour ça il faut vraiment que vous ayez énormément de liens sur des sites qui n’ont aucun rapport avec vous).
L’ancre est le texte visible du lien à l’écran. Il faut donc que ce texte soit impérativement cohérent vis à vis du site vers lequel pointe le lien. Par exemple, l’ancre du lien entre parenthèse (escargot de bourgogne) n’a aucun rapport avec le site auquel il renvoie, il ne va donc pas améliorer le référencement de la page à laquelle il renvoie. Google peut même le détiorer si ce type de liens peu cohérents se trouvent en nombre. En effet, même si le terme utilisé dans l’exemple n’est pas équivoque, on peut imaginer mettre des ancres beaucoup plus aguichantes et trompeuses dans le but d’inciter aux clics.
Plus le lien se trouve en haut de la page, plus celui-ci sera cliqué et donc considéré par Google comme important. C’est donc tout bénéf pour votre trafic ainsi que votre référencement. Cela veut aussi dire que les liens dans les commentaires sont les moins utiles, même si ce sont les plus faciles à générer (en commentant un autre site en redirigeant vers le sien) ce n’est donc peut être pas la plus efficace des méthodes.
Pour Google, ce sont les liens non réciproques qui sont les plus importants. Et tout cela pour une raison simple, si la réciprocité des liens n’avait pas d’impacts sur référencement, il suffirait simplement de faire des échanges de liens à tout va (“je te cite si tu me cites”) et ainsi la qualité intrinsèque des sites n’aurait plus grand chose à voir avec le nombre de fois où ceux-ci sont cités.
Ces critères ne sont pas les seuls et ils en existent beaucoup d’autres (lien follow/unfollow, Taux de liens sortants, …), mais ceux-ci sont certainement les plus importants pour construire une stratégie de netlinking pertinente.
Maintenant que nous avons vu la théorie, passons à la pratique et comme toujours, il n’y a pas une recette miracle. Il va falloir dans un premier temps faire un petit repérage de vos thématiques sur Internet. Et là, il faut balayer large : Forums, Blogs, Presse, Webradios, Influenceurs. A partir du moment où vous aurez tous ces éléments, il va falloir rentrer en contact avec ces entités.
L’un des moyens les plus simples est certainement les commentaires. En effet, en ajoutant un complément à l’article tout en n’oubliant pas de mettre le lien de votre site, vous aidez le lecteur ainsi s’il le souhaite, il peut venir sur votre site. Le même process est possible sur les forums de discussion. Cette méthode est longue, rébarbative et n’est pas la plus optimale néanmoins cette démarche à l’avantage d’être plutôt simple et peut se révéler efficace si elle est bien effectuée (en évitant les commentaires sans valeur ajoutée et auto-centré sur votre site).
Une méthode très prisée par les entreprises est celle du contenu sponsorisé ou, pour résumer, payer les liens. Simple et efficace si bien fait, le blogueur rédige en général un article tout en faisant un beau placement de produit sans oublier le petit lien qui va avec. Néanmoins, Google n’aime pas spécialement cette pratique donc il ne faut pas le crier haut et fort.
On peut aussi mentionner le Guest Blogging qui permet de véritablement tisser des liens entre les sites. En effet, le principe est d’écrire (ou co-écrire) un article pour un autre site. Ce partenariat permet de se faire connaitre sur un autre site et donc auprès d’un public peut être différent. Cette méthode est très intéressante car elle permet, en plus de créer du contenu et de la valeur ajoutée, de croiser des communautés sur des thématiques plus ou moins similaires.
Une première approche de vos backlinks est disponible gratuitement grâce à Google, notamment avec Google Analytics et Google Webmaster Tools. Avec le premier vous pourrez voir l’importance du trafic provenant de sites tiers, et donc l’efficacité de votre stratégie netlinking en terme de visite, alors que le deuxième vous permettra de voir l’ensemble des liens redirigeant vers votre site, et donc de contrôler vos backlinks. En effet, vous pouvez exiger d’un site qu’il enlève le lien redirigeant vers vous, ce qui peut être utile lorsque l’un de vos concurrent décide d’opter pour une stratégie agressive de netlinking visant à vous faire pénaliser par Google.
D’autres outils d’analyse plus poussés existent mais ceux-ci sont pour la plupart payants. Parmi ceux-là, on peut notamment parler de Majestic et Ahref qui sont les logiciels les plus intéressants, fournissant des données et des graphiques permettant d’optimiser la stratégie de backlinks de manière précise et professionnelle.
Les méthodes que j’ai cité un peu plus haut peuvent paraître comme archaïque depuis le boum des réseaux sociaux mais l’avènement de géants comme Facebook, Twitter, Youtube ou encore Twitch n’est en soit que la démocratisation du principe fondamentale du web : le partage. Ces réseaux sont donc l‘étape n+1 pour toutes stratégies de netlinking. Ceux-ci sont intégrés à part entière dans les mœurs des internautes qui s’en servent de plus en plus pour trouver des informations sur le net, en parallèle des moteurs de recherches.
Ce sont donc de nouvelles portes d’entrée vers votre site qu’il ne faut pas négliger. En plus d’apporter un trafic important due à la viralité de ces réseaux, les moteurs de recherche considèrent que les réseaux sociaux apportent des informations pertinentes. En conséquent, ils les utilisent afin d’affiner le référencement . Enfin c’est ce que plusieurs recherches d’experts SEO tendent à montrer, étant donné que Matt Cutts (rien de moins que le porte parole de Google pour le web) nie toujours cet impact positif direct sur le SEO.
L’ultime stade pour optimiser son rayonnement web se fait sur les réseaux sociaux et c’est là qu’interviennent toutes les thématiques de Community Management et de Growth Hacking, que nous traiterons pas au sein de cet article. On vous laisse avec ces quelques statistiques sur le web social provenant de Bridge Communication.